Que vous commenciez à épargner pour la retraite ou que vous investissiez depuis des années, il peut être judicieux de faire appel à un professionnel pour vous guider. Mais avant d’en choisir un, voici 10 questions à poser à un conseiller financier au sujet de la retraite.
Avant de choisir un conseiller financier, assurez-vous que vous obtiendrez les services et les conseils dont vous avez besoin. La meilleure façon d’y parvenir est de poser les bonnes questions. Si les réponses sont insatisfaisantes ou incomplètes, vous devriez peut-être continuer à chercher. Votre retraite est bien trop importante pour la laisser au hasard.
1. Qu’aimez-vous dans votre travail ?
Quel que soit le type de professionnel que vous recherchez, il est utile de trouver quelqu’un qui aime son travail et qui ne fait pas que pointer.
Idéalement, votre conseiller financier aime aider les gens et se passionne pour tout ce qui touche à la finance, qu’il s’agisse de vous aider à établir un budget, à rembourser vos dettes, à gérer les frais de santé, à élaborer des stratégies fiscales, à constituer un patrimoine ou à vous assurer un revenu suffisant à la retraite.
Le langage corporel est très révélateur. Le conseiller établit-il un contact visuel avec vous, sourit-il et fait-il des gestes de la main tout en parlant (c’est bien) ? Ou est-il affalé sur une chaise, distrait, les yeux rivés sur son téléphone (c’est un signal d’alarme) ?
2. Quels services fournissez-vous à vos clients ?
Votre conseiller financier devrait offrir des services qui vous aideront à résoudre les problèmes que vous pourriez rencontrer à la retraite. Il doit notamment vous aider à
Déterminer le montant dont vous avez besoin pour votre retraite et établir des repères d’épargne pour y parvenir.
choisir des placements qui correspondent à votre tolérance au risque et à votre horizon temporel
élaborer une stratégie de placement à long terme
Rééquilibrer votre portefeuille de placements
gérer vos dépenses, maintenant et à la retraite
Faites des plans pour les soins de longue durée
Créez une stratégie fiscale favorable
3. Quelles sont vos qualifications ?
En général, vous recherchez une personne ayant une formation avancée en matière de finances et de planification de la retraite. Parmi les titres à considérer, mentionnons ceux de planificateur financier agréé, de conseiller financier agréé et d’assureur-vie agréé.
Un autre titre qui figure en bonne place sur la liste est celui de professionnel agréé en matière de revenu de retraite, qui implique une formation et un enseignement en matière de planification de la retraite.
4. Êtes-vous un fiduciaire ?
L’expression « obligation fiduciaire » est un terme juridique qui signifie qu’une partie a l’obligation d’agir dans le meilleur intérêt de l’autre partie. Vous voulez que votre conseiller vous oriente vers des investissements qui sont dans votre intérêt et non dans le sien.
C’est très bien si les deux coïncident, mais le vôtre doit passer en premier. Un conseil : les conseillers rémunérés à l’acte sont plus susceptibles d’assumer une obligation fiduciaire que ceux qui travaillent à la commission.
5. Comment vais-je vous rémunérer ?
Il est important de savoir dès le départ comment vous allez rémunérer un conseiller en retraite potentiel. Vous devriez demander s’il sera rémunéré à l’heure, par transaction ou annuellement, en fonction de la valeur de vos actifs. D’autres conseillers peuvent être rémunérés par des commissions sur les produits qu’ils proposent.
Cela ne veut pas dire que vous devez nécessairement éviter quelqu’un qui demande plus. Un conseiller dont les honoraires sont élevés peut très bien en valoir la peine si les résultats sont intéressants pour vous. Méfiez-vous toutefois de la rémunération par commission, car cela pourrait signifier que le conseiller vous incitera à acheter des produits dont les frais sont plus élevés.
6. Votre société détient-elle mon argent et mes placements ?
Vos conseillers financiers ne devraient pas entrer en contact avec vos actifs (sauf pour les frais que vous payez pour leurs services). Le conseiller doit plutôt passer un contrat avec un dépositaire réputé, qui peut être un tiers ou appartenir à sa société.
Le dépositaire détient vos actifs et se charge également de traiter les transactions, de collecter les paiements de dividendes et d’intérêts, d’effectuer les distributions et de produire des relevés mensuels.
7. Quelle est votre philosophie d’investissement ?
Il s’agit de la question la plus élémentaire, à laquelle tout conseiller en indemnité de départ retraite devrait pouvoir répondre sans hésitation. Vous devriez entendre parler de la discipline qui sous-tend les stratégies d’investissement et de la façon dont ces stratégies vous aideront à obtenir un rendement annuel conçu pour atteindre vos objectifs d’investissement. Tout cela doit être expliqué en termes simples que vous pouvez comprendre.
Vous devez également recevoir des informations destinées à vous assurer que vous comprenez et êtes capable de vous orienter dans les lois fiscales et d’éviter les réactions émotionnelles aux fluctuations du marché.
8. Comment ferons-nous le point sur mes placements ?
Vous devez vous attendre à être contacté sur une base trimestrielle au minimum. Une fois par mois est encore mieux. Votre conseiller doit vous expliquer chaque transaction d’achat ou de vente et vous fournir des examens périodiques de l’état de votre portefeuille, y compris des ressources éducatives si nécessaire (ou si vous le demandez).
9. Qu’advient-il de mon argent si quelque chose vous arrive ?
Votre conseiller doit pouvoir répondre à cette question de manière suffisamment détaillée pour que vous soyez sûr qu’il existe un plan de sortie s’il prend sa retraite, quitte la société pour un autre emploi ou n’est plus en mesure de continuer à vous servir. Vous devez savoir comment vos affaires financières seront gérées et qui s’en chargera.
10. Y a-t-il quelque chose que j’ai oublié de vous demander ?
Terminer un entretien par cette question peut être très révélateur. Même si vous pensez que la réponse est non, cela peut démontrer un niveau d’engagement avec un conseiller financier potentiel. Toutefois, il est possible que vous ayez oublié quelque chose au cours de votre conversation, et c’est le moment idéal pour le conseiller de soulever un point important.
En résumé
Le fait de poser les bonnes questions et d’écouter attentivement les réponses que vous recevez vous aide à déterminer s’il y a une bonne adéquation. Si vous faites partie d’un couple, les deux partenaires doivent se sentir à l’aise avec le conseiller financier. La philosophie, les frais, les qualifications, etc. entrent en ligne de compte.
N’oubliez pas que le choix d’un conseiller en retraite n’est pas une tâche facile. Vous devrez peut-être interroger plusieurs candidats avant de trouver le bon.